Pourquoi les gourous du business te mentent et te font aller droit dans le mur ?

les shadoks nous racontent une histoire du crétinisme toujours d'actualité

Il y a une citation que les gourous du business te répètent comme des Shadoks bornés. (Pour ceux qui n’ont pas la réf, les Shadoks sont des oiseaux complètement c…, créés en 1968 par Jacques Rouxel, pour illustrer la crétinerie du monde).

Cette citation que les gourous te répètent ? La voilà : « Fake it until you make it ».

Je la déteste. Elle me fout de l’urticaire.

En gros, elle te dit que tu vas apprendre en faisant. Tant pis si tu ne sais pas faire, lance-toi. Tu trouveras bien les ressources pour y arriver. (Au passage, tu ne dis rien à ton client… Pas génial, non ?)

Pour ceux qui la portent comme un étendard, c’est une façon de lutter contre ton syndrome de l’imposteur, contre ton perfectionnisme aussi, qui t’empêchent de te lancer.

Je suis d’accord que ton perfectionnisme est redoutable. Il te lie les bras et te freine dans tes ambitions. Surtout, ton perfectionnisme t’empêche de faire. Or, c’est en faisant que tu progresses. En faisant et en corrigeant.

Mais voilà. Cette citation « Fake it until... » te mène dans l’impasse.

Pour trois raisons :

– Si tu me lis, c’est d’abord que tu aimes dominer ta matière pour être en pleine possession de tes moyens. Là, tu deviens magnétique parce que tu es sûr(e) de toi. Mais dans le cas inverse, tu patines, tu bégaies ton talent.

– Si tu as ton prospect au téléphone et que tu mens sur tes compétences, il va le sentir. Parce que ton métalangage (le ton de ta voix, tes « euh », tes hésitations), va agir sur ton interlocuteur. Lui envoyer un message négatif. Résultat ? Il va t’écouter poliment. Mais tu ne le reverras plus.

– Si tu arrives à décrocher la mission, tu vas stresser (eh oui, je te connais vraiment bien…). Parce que tu vas passer en mode panique. « Comment je vais faire ? », « mais pourquoi j’ai fait ça ? », « j’en suis incapable ». Résultat ? Tu vas t’autodénigrer. Déjà que tu n’as pas besoin de ça pour te flageller, si tu as en rajoutes une couche, je te dis pas l’angoisse.

Voilà ce que je te propose à la place du « fake it until you make it » destructeur pour toi.

Pour être créatif, ne te mets pas trop de pression. La pression engendre du stress. Comme tu es très sensible, tu sur-réagis au stress. Et ça coupe tes moyens.

Au lieu de ça ?

Laisse de côté les systèmes trop compliqués ou les objectifs trop élevés. Ou tu vas abandonner.

Cherche des missions faciles, pas trop éloignées de ton niveau. Ou tu auras peur de délivrer.
Monte le niveau petit à petit, pour prendre confiance en toi.

Pourquoi c’est important ? Je te le répète. Parce que si tu n’es pas sûr de toi, tu dis au téléphone, à ton client, des choses qu’il ne faut pas dire. Tu lui transmets ton doute. Il va choisir un autre prestataire.

Alors que si tu es sûr de toi, ça se sent.

Mes années de commercial me l’ont prouvé. Quand je maîtrisais mon sujet, j’étais persuasif. Et je faisais de super ventes.

Parce que j’y prenais du plaisir.

Et si tu veux prendre du plaisir à raconter tes histoires, inscris-toi à mon groupe privé :

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Félicitations ! Votre inscription à la Storytelling Masterclass est confirmée. Vous allez recevoir votre email de bienvenue (et un cadeau précieux) dans quelques minutes.

Devenez le Steve Jobs 

du storytelling

Rejoignez la Storytelling Masterclass : le seul groupe privé dédié 100 % au storytelling (gratuit) animé par un journaliste pro.

Laisser un commentaire