Je peux être franc avec vous ? Je vais vous parler de votre façon d’écrire. Vos articles de blog. Vos posts pour les réseaux sociaux. Vos scripts de vidéos YouTube.
Ce que je vais vous révéler ne va pas vous plaire. Mais il faut bien que quelqu’un vous le dise.
Oui, vos articles ont du contenu.
Oui, ils aident votre communauté.
Oui, il y a de bonnes idées dedans.
Mais ça ne suffit plus. Car, ils ne font pas réagir les gens.
Il n’y a pas d’effet « what the fuck ».
Ils ne créent pas d’émotions.
Limite, ils sont pénibles à lire.
Si ce que je viens de vous dire est faux.
Si, au contraire, les gens adorent vos contenus et en redemandent. Alors, quittez cette page.
Vous faites partie des 2.5 % d’heureux élus qui savent retourner le cerveau de leurs lecteurs.
Les autres, soyez les bienvenus.
Les autres ? C’est vous.
– Vous qui avez votre entreprise.
– Vous qui devez être vus par vos clients.
– Vous à qui on rabâche depuis cinq ans que l’inbound marketing, la stratégie de contenus, c’est la poule aux œufs d’or.
« Publiez, publiez mes amis. Les clients viendront tout seuls. » Voilà ce qu’on vous dit.
Je leur réponds :
– « Paroles, paroles… », comme le chantait Dalida.
Pourquoi c’est grave de prétendre que donner des infos suffit à vous faire connaître ?
Il y a deux gros problèmes dans cette stratégie. Et de taille…
D’abord, vous n’êtes pas le seul à faire ça.
Jugez par vous-même :
– 70 millions de nouveaux articles sont publiés sur WordPress tous les mois. (Données WordPress)
– chaque année, le nombre de vidéos visibles sur Instagram est multiplié par 4. (Données Digimind)
– chaque jour, 720 000 heures de vidéos sont envoyées sur YouTube. (Étude Hubspot)
Ensuite, votre concurrence est féroce et ne veut pas de vous.
Face à vous, vous avez des mastodontes.
Des influenceurs aux millions d’abonnés.
Des entreprises aux équipes marketing structurées.
Tous ont les dents longues. Des grands requins blancs qui veulent bouffer le modeste Nemo.
En plus, les lecteurs ont peu de temps à vous consacrer.
Selon une étude Newscred, un lecteur moyen passe 37 secondes à lire un article de blog.
37 secondes ! C’est juste le temps d’avaler trois gorgées de café.
Je récapitule.
Tous les jours, il y a des millions de données supplémentaires versées sur le Web.
Vos concurrents sont armés et agressifs comme des commandos de l’armée US. Et vous n’avez qu’un canif sur vous.
Vous devez retenir l’attention de gens occupés à scroller sur leur écran de smartphone. Entre deux épisodes Netflix et une crise d’ado.
Bon courage…
Vous, le poisson Nemo, comment vous faire remarquer dans cet océan rouge sang ?
Sauf qu’on n’est pas dans un dessin animé. Mais dans la vraie vie.
Votre avenir en dépend.
Vous avez envie d’arrêter là votre vie d’entrepreneur ?
Votre entreprise peut-elle encore se permettre d’avoir un chiffre d’affaires qui stagne ? Des parts de marché qui baissent tous les ans de 10-15 % ?
Tout ça parce que vous restez invisible aux yeux de vos clients ? Aussi banal qu’une lessive sur un étal de supermarché…
On va s’attaquer ensemble à votre problème.
Que diriez-vous, si les gens se souvenaient de vous longtemps après vous avoir lu ?
Qu’est-ce que ça vous ferait, de recevoir des messages de remerciements de vos lecteurs ? Parce que vous avez déclenché chez eux des émotions enfouies.
Qu’éprouveriez-vous, quand vous pitchez votre boîte, si en face de vous, la personne vous écoute avec de grands yeux ouverts ? Et vous pose plein de questions ?
Bon, je vous préviens.
Je ne vais pas vous entraîner à devenir le prochain scénariste des studios Disney.
Vous n’allez pas apprendre à écrire le 4e chapitre du Seigneur des Anneaux.
Mais je vais vous aider à sortir vos articles de l’obscurité. Pour leur donner l’éclat qu’ils méritent.
La méthode que je vais vous apprendre ?
On va vous dire que ce n’est pas donné à tout le monde.
Que c’est compliqué.
Qu’il faut de l’imagination pour y arriver.
Que seuls les gens très créatifs y arrivent.
C’est. Faux.
Ceux qui vous disent ça, confondent tout.
Ils pensent qu’intéresser les gens et les faire réagir, ça implique d’avoir la plume d’un Hemingway. Ou le talent des scénaristes de Game of Thrones.
Steve Jobs était un marketeur. Pas un écrivain. Encore moins un scénariste. Il a utilisé ma méthode comme personne. Depuis, Apple est une des marques les plus rentables au monde. (Source : bourse de New York).
Plus proche de vous, Justine Hutteau, cofondatrice de la marque Respire, a vendu des millions de flacons. Elle a décollé parce qu’elle a utilisé ma méthode. (Je vous dis ses secrets dans cet article).
Vous aimez les gâteaux cookies ? Vous aimez alors Michel et Augustin. Au début, ils se faisaient moquer par leurs concurrents, les grands groupes alimentaires.
Cinq ans plus tard, ces mastodontes ricaneurs riaient beaucoup moins. Car, Michel et Augustin ont créé une communauté de fans dingues d’eux.
Leur secret : ils ont usé à fond de la méthode dont je vais vous parler.
Cette méthode ?
C’est le facteur X.
Celui qui peut tout changer pour vous.
Cette méthode ?
Elle est en connexion directe avec le cerveau humain.
Vous devez simplement connaître les techniques de storytelling.
Mais avant, c’est quoi le storytelling pour vous ?
Une définition du storytelling
Voici une définition simple du storytelling : c’est l’art de raconter des histoires qui captivent vos clients. Pour ancrer votre marque en eux (image de marque) et leur donner envie de vous faire confiance (influence).
Qu’est-ce qu’un bon storytelling ?
Un bon storytelling répond à 3 critères simples, mais indispensables pour fonctionner :
– il parle à une cible précise.
– il a des ingrédients obligatoires, comme une recette de cuisine. (Je vous les dévoile dans la suite de cet article).
– il génère de l’émotion. (L’émotion crée la confiance).
Pourquoi utiliser le storytelling en marketing ?
Le storytelling est à la mode.
Pourquoi ?
Il vous permet de vous démarquer.
Il vous fait décrire de façon simple des trucs compliqués.
Il vous fait toucher le bouton « émotion » du cerveau. Et la vente, ce n’est pas que du rationnel. La vente, c’est de l’émotionnel justifié par du rationnel.
Or, c’est quoi le but du marketing ? C’est bien de vous faire vendre votre produit / service ?
Donc, voilà.
Le marketing sans storytelling, ça marche. Mais ça vend moins.
Le marketing avec storytelling, ça marche. Mais ça n’est pas non plus ce qui va assurer toute votre réussite.
Autrement dit, et c’est la réserve que je mets, le storytelling ne va pas transformer un produit bidon en success story.
Voici les 3 techniques de storytelling qui vont résoudre 95 % de vos problématiques de contenus marketing
Tout storytelling qui marche a trois ingrédients :
– un héros.
– un vilain / ennemi.
– une quête.
La subtilité, c’est comment vous allez organiser tout ça pour :
– captiver votre lecteur jusqu’au bout,
– être crédible et convaincant,
– tout dire sans ennuyer.
Allez, je vous sens chaud. Maintenant, on y va pour la première :
La technique de storytelling des Studios Pixar
Les studios Pixar ont signé des films qui ont fait rêvé des millions de gosses. Et leurs parents. (Toy Story, Cars, le Monde de Nemo, etc.)
Là où ils sont super forts, c’est qu’ils créent des histoires à double sens.
Je m’explique.
Les enfants sont captivés par le 1er niveau de l’intrigue. (Le méchant qui empêche le gentil d’y arriver. Le gentil, parce qu’il a des valeurs, triomphe quand même).
Les adultes, eux, comprennent le 2e niveau. La morale derrière tout ça.
Uderzo et Goscinny, les papas d’Astérix, sont excellents dans cet exercice aussi. (Lisez Astérix en Corse et vous comprendrez ce que je veux dire…)
Voici donc la trame des studios Pixar.
« Il était une fois…
Chaque jour,… .
Mais un jour…
À cause de ça,…
À cause de ça,…
Jusqu’à ce que finalement. »
Concrètement, voici un exemple très personnel (adapté de cette trame Pixar) :
Je vous ai surligné en fond jaune les séquences de la trame Pixar.
« Si vous vous sentez mal dans votre job.
Si vous envisagez une reconversion professionnelle, écoutez cette histoire.
Elle peut vous éviter de perdre votre temps, votre argent et pire : vos illusions.
(Il était une fois…)
Quand je me suis lancé dans ma reconversion, j’avais 36 ans, j’étais papa de 2 petites filles.
J’étais convaincu que mon nouveau diplôme m’ouvrirait toutes les portes. Et que je pourrais offrir de belles choses à ma femme et à nos petites.
Pour ça, j’ai fait un benchmark sévère des écoles où je voulais entrer.
Je voulais l’école de commerce la mieux classée par les organismes d’accréditation. (Pour moi, c’était une preuve de sérieux). Et pas trop loin de chez moi (région Rhône-Alpes).
(Chaque jour…)
Je me suis donné les moyens d’y entrer.
J’ai repris des cours d’anglais.
J’ai rempli un dossier de plus de 50 pages.
J’ai passé des entretiens.
Une fois admis dans l’école, je pensais avoir fait le plus dur.
J’étais émerveillé par tous les outils mis à disposition. Tous ces profs brillants.
Il me tardait les lundis matins pour retourner en classe. Même si c’était difficile de dire au revoir aux filles.
J’ai décroché mon diplôme en 2012, avec une belle moyenne.
Employeurs, me voilà !
(Mais un jour…)
Sauf que… j’ai envoyé des CV. 56 au total, en ciblant les entreprises. En m’appliquant dans les lettres de motivation.
Une seule boîte a accepté de me recevoir parce que j’avais fait mon école de commerce bien cotée. C’était Michelin.
Le DRH m’a fait le coup du « Vendez-moi ce stylo ». Je me suis vautré.
(À cause de ça…)2
Mes beaux rêves s’effondraient comme un jeu de cartes. Et ma confiance en moi avec.
(Jusqu’à ce que finalement…)
Dix ans plus tard, j’ai compris l’erreur que j’ai faite. En écoutant le podcast de Christel de Foucault, auteure du podcast « Trouveur d’emploi ».
Mon erreur ?
Je n’avais pas quitté mon job pour la bonne raison.
Si je pouvais retourner dix ans en arrière, voilà ce que je dirai au Damien de l’époque :
1 – Passe du temps à te connaître TOI.
2 – Fie-toi à ton intuition. Elle est branchée sur ton cœur. Si elle ne t’envoie pas de message, ne bouge pas.
3 – Un diplôme sans objectif précis n’est qu’un morceau de papier.
4 – Ne prends pas pour argent comptant les avis des experts de bilan de compétences. Ils te donnent des pistes. C’est tout.
5 – Réagis quand la vie te fait des signes. Ne sois pas borné.
6 – Aie l’honnêteté et le courage de te faire confiance. »
Vous avez compris toute la puissance du truc ?
Je dis mon message.
Je vous donne de l’émotion.
Je me connecte avec vous.
Je vous informe sans vous faire ch…
Vous en voulez encore ?
Vous êtes toujours chaud ?
Voici votre 2e technique de storytelling. Avec une méga star de Linkedin.
Le storytelling à la sauce Justin Welsh
Justin Welsh ?
Sur Linkedin, sur Twitter, tout le monde le copie. Mais personne ne le dit.
Le mec, c’est une météorite. Il est arrivé de nulle part. Il était inconnu.
En moins d’un an, il s’est imposé comme « LA » référence du réseau social Linkedin. Celui qui emporte tout.
Justin, il a créé sa trame de storytelling.
Je vous la donne, en exclu pour vous :
1 – L’obstacle.
Ex. : « J’ai planté trois fois mes entreprises alors que je n’avais pas encore 34 ans. »
2 – Les luttes internes.
Ce sont elles qui vous mettent mal à l’aise. Elles vous frustrent. Elles vous font mal.
Ex. : « Je pensais de plus en plus fort que jamais je n’arriverais à devenir un entrepreneur. Pour quitter ces jobs en CDI où j’allais tous les matins avec le mal au ventre. Forcé de revoir ces « collègues » à qui je ne trouvais rien à dire. »
3 – Les conséquences externes.
Ce sont les conséquences concrètes que tout ça implique.
Ex. : « J’étais à moins d’un trimestre de la fin de mes allocations chômage. Mon banquier m’alertait chaque 16 du mois sur mon compte débiteur. »
4 – L’événement qui change tout.
C’est le truc qui se passe qui va bousculer la situation. Sans en mesurer encore toutes les conséquences.
C’est une décision que vous prenez. Ou un fait inattendu.
Ex. : « J’ai pris un aller simple en bus BlaBlaCar pour aller voir une amie, qui habite La Rochelle. J’avais besoin de changer d’air. »
5 – L’étincelle.
C’est le moment où vous sentez que quelque chose de fort se passe, qui vous redonne de l’énergie.
Ex. : « Elle montait une pièce de théâtre amateur avec des gens de sa troupe. Il leur fallait un gars pour jouer un second rôle. Je n’avais rien d’autre à faire. J’ai dit oui. Et puis, il n’y avait pas beaucoup de texte à apprendre. J’interprétais un voyou repenti qui essayait de séduire une petite bourgeoise, ça me plaisait bien. »
6 – Le guide.
C’est le personnage qui vous tire vers le haut. Celui qui vous révèle une face cachée, ou ignorée, chez vous.
Ex. : « Sauf que le metteur en scène était super exigeant. J’avais beau jouer un second couteau, il ne m’a pas lâché. Il me disait que j’étais trop vouté, que ma voix ne portait pas. »
7 – Le résultat.
Simple : c’est la transformation qui s’est opérée en vous.
Ex. : « Il m’a bousculé. Il m’a fait comprendre que ce qui m’arrivait, c’était surtout dû à mon attitude. Je n’incarnais pas ce que je disais. Grâce à lui, à ce metteur en scène, je sais m’affirmer. J’ose me mettre en avant. Je mets de l’énergie dans ce que je fais. Et les gens m’écoutent. »
Il est bon, Justin.
Comme il le dit dans un de ses tweets, sa technique de storytelling, vous l’appliquez pour :
– vos pages à propos (blog).
– vos pitchs.
– vos posts Linkedin, Twitter.
– vos webinars.
– vos podcats.
Enfin, pour mettre du pep’s dans vos créations, je vous propose ma structure à moi.
Celle que j’ai librement adaptée d’un livre best seller.
Celle que j’ai appliquée dans 90 % de mes articles pro à l’époque où j’étais journaliste.
La trame de storytelling de Conseil Storytelling, inspirée du « Voyage du héros » de Joseph Campbell
Ma trame de storytelling, elle est née du bouquin de Joseph Campbell.
Elle a plus d’étapes que celle de Justin Welsh.
Mais une fois maîtrisée, elle marque votre lecteur. Car, elle lui rappelle les plus belles histoires qu’il a entendues.
Voici la trame de Conseil Storytelling :
1 – Votre héros coule des jours heureux.
2 – Un événement survient, qui le force à réagir.
3 – Votre héros fait face à des défis qui se dressent devant lui.
4 – Il essaie des choses. Il teste, ça ne marche pas. Ou qu’à moitié. Il croit s’en sortir seul.
5 – Survient un guide, qui lui montre la voie.
6 – Votre héros y croit moyen. Il doute encore.
7 – Le guide pousse le héros dans ses derniers retranchements tout en restant bienveillant.
8 – Le héros, non sans mal, finit par triompher.
9 – Votre héros est différent. Il est changé.
Des exemples :
Rocky (interprété par Sylvester Stallone).
Le Seigneur des Anneaux (Tolkien).
Conclusion : c’est à vous de faire votre storytelling, de dire votre voyage, de retracer votre épopée
Je n’ai plus qu’une chose à vous dire : lancez-vous.
N’écoutez pas les censeurs, les critiqueurs. Ceux qui disent qu’il faut une plume d’écrivain pour partager votre histoire.
Votre objectif n’est pas de devenir Proust, ni Zola, ni Spielberg.
Votre objectif, c’est d’amener votre client à atteindre ses rêves. À changer sa vie.
Mes 3 techniques de storytelling vous y aideront à coup sûr.
C’est que j’espère, en secret, avec cet article.
Changer votre vie.
Faire péter vos croyances.
Pour que vous osiez enfin prendre la place que vous méritez.
Damien, de Conseil Storytelling
P.S. : si vous vous sentez mal à l’idée de vous mettre en avant.
Si vous avez envie d’aller plus loin, mais que vous avez besoin d’un soutien, d’un guide.
Je suis ce guide.
Envoyez-moi tout de suite un message en cliquant dans l’onglet « contact » du menu. Je vous réponds sous 48 heures max.