Comment écrire une histoire authentique ? Méthode de storytelling SN7

Qui suis-je ? (Résumé)

Damien Ricaut, 49 ans, journaliste et formateur en rédaction web / storytelling.

01. Diplômes

  • Je suis diplômé dans deux spécialités :
  • École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, en 1998 (certificat de journaliste en presse locale).
  • École supérieure de commerce (ESC) de Grenoble, en 2012 (master en management, spécialisation marketing).

02. Parcours

  • Mon parcours est le reflet de mes études et prouve mon expertise :
  • 12 ans dans la presse (Dauphiné Libéré). J’ai été chef d’agence les deux dernières années.
  • 8 ans dans la vente/marketing, surtout pour le groupe Gueudet (distributeur Renault).

03. Valeurs

Pourquoi créer Conseil Storytelling ?
Parce que mes clients ont eux aussi le droit de convaincre plus de prospects, de fasciner plus de clients grâce au storytelling. Pourquoi cette méthode innovante serait-elle  réservée aux seules multinationales ?


À travers cet exemple de storytelling personnel, vous allez comprendre l’art de raconter une histoire pour se vendre. Cette histoire suit un schéma narratif précis.

Il était une fois… une petite fille qui allait tout changer

Tout a commencé le 16 janvier 2005. Entre les murs blancs d’une chambre d’hôpital. C’était le jour de la naissance de ma première fille. Si vous aussi, vous êtes père ou mère de famille, vous avez ressenti cette émotion intense, jusque-là enfouie au plus profond de vous. Ce sentiment de bonheur absolu. D’un coup, vous prenez conscience de vos nouvelles responsabilités, maintenant que vous tenez ce petit corps fragile dans vos bras. Vous êtes parent.

une histoire authentique _ photo d'un nourrisson qui grimace
Une histoire authentique, qui commence le 16 janvier 2005. Le jour de la naissance de ma première fille.

Ce jour était le plus important de ma vie. Le plus bouleversant. J’ai pleuré comme jamais. J’étais arrivé trop tard pour assister à l’accouchement. À l’époque, je travaillais comme journaliste à Gap, dans les Hautes-Alpes. J’étais à plus de 2 heures et demi de la maternité. Ma très chère femme avait écouté les infirmières qui lui avaient conseillé d’attendre avant de m’appeler. Finalement, ma fille est arrivée plus vite que prévu…

Je quittais définitivement le monde de l’adolescence et de la jeunesse insouciante. Une autre histoire commençait. Elle allait avoir un impact sur ma vie que je ne soupçonnais pas encore.

L’émotion rend plus réceptif au monde qui nous entoure

Dans mon métier de journaliste, il faut être polyvalent. On doit rédiger des contenus sur l’économie, la politique, le tourisme, etc., et les faits divers. C’est-à-dire raconter les drames de la vie : accidents de la route, feux d’habitation, accidents en montagne, voire pire (meurtres, viols). Depuis le début de ma carrière, à l’âge de 23 ans, j’arrivais sans trop d’efforts à prendre du recul par rapport à ce que je voyais et ce que je relatais dans les colonnes de mon journal.

Seulement voilà. Après la naissance de ma fille, j’étais beaucoup plus touché par les drames auxquels j’étais confronté. Comme si j’avais pris conscience de la fragilité de la vie.

J’ai géré cette nouvelle sensibilité tant bien que mal. Mais elle s’est accentuée à la venue de ma deuxième fille, le 16 août 2007. J’ai compris que l’émotion rend plus réceptif au monde qui nous entoure.

J’ai compris que je devais changer de métier, tourner la page du journalisme.

Cette prise de conscience m’éprouvait. J’avais de plus en plus de mal à dormir. J’étais plus stressé. J’ai dû consulter un médecin qui a diagnostiqué une perte d’énergie. J’étais out.

Je voulais toujours raconter une histoire authentique, mais je voulais en finir avec les accidents, les feux, les tragédies de la vie. Ce n’était pas possible dans mon journal. Les faits divers font partie du cœur des informations que recherchent nos lecteurs. J’ai compris que je devais changer de métier, tourner la page du journalisme.

Après des recherches, je me suis dit que je devais travailler comme conseiller en communication d’entreprise. Et oui, le monde entrepreneurial, l’économie me passionnaient.

Avec un tel job, je pouvais continuer à écrire, sans le stress des faits divers, et dans des thèmes (l’économie, la vie d’entreprise) où j’étais à l’aise.

Une histoire authentique : pendant 3 mois, je dormais sur un canapé et je dînais seul

Conscient que j’avais des lacunes en stratégie marketing, j’ai repris mes études à l’École supérieure de commerce de Grenoble. Un établissement bien classé et pas trop éloigné de mon domicile. C’était un sacré challenge de retourner sur les bancs d’école à 36 ans. Qui plus est à deux heures de mon domicile, en laissant ma petite famille le lundi matin et en ne la retrouvant que le vendredi soir.

Je dormais sur le canapé d’un ami (et oui, je n’avais plus droit aux chambres d’étudiant). Je dînais seul le soir au restau U dans une grande salle qui me rappelait les hôpitaux d’Allemagne de l’Est.

J’ai envoyé un, deux, trois, puis 10, 20, 30 curriculum vitae. Rien.

Mais j’étais content. Je faisais connaissance avec de nouveaux amis. Je rencontrais des enseignants très inspirants (dont Laurent, prof de marketing, et ses anecdotes sur les plus beaux ratés de sa carrière). J’ai beaucoup appris sur les outils marketing, la stratégie d’entreprise, la communication. C’est là que j’ai découvert le marketing digital, une vraie révélation !

Cette aventure estudiantine a duré deux ans. J’ai décroché mon diplôme en septembre 2012, plutôt bien classé. J’étais convaincu que j’allais trouver un job très vite. De toute façon, depuis le début de ma vie professionnelle, le 23 novembre 1998, je n’avais jamais été au chômage.

J’ai envoyé un, deux, trois, puis 10, 20, 30 curriculum vitae. Rien. Pas une seule réponse positive. Pas même une réponse tout court. Ou des mails automatiques du style : “Si vous ne recevez pas de réponse de notre part sous 3 semaines, veuillez considérer que… bla bla bla”.

Mes belles certitudes s’écroulaient d’un coup. Que m’arrivait-il ? Sur le papier, tout collait. J’avais une expérience de journaliste, complétée par une solide formation en communication d’entreprise. C’était parfait, non, pour bosser dans la com’ ?

Au fil des jours, j’étais pris d’angoisse. Comment j’allais payer le crédit de l’appart ? Les factures du quotidien ? J’avais bien droit aux allocations chômage, mais je ne pouvais me résoudre à rester chez moi plus longtemps. J’étais perdu. Heureusement ma famille, avec au 1er rang ma femme, me soutenaient dans cette épreuve flippante.

J’ai donc avalé ma fierté et j’ai revu mes prétentions à la baisse. J’ai frappé aux portes des entreprises pour me vendre. C’était dur.

Sans le savoir, j’utilisais déjà les techniques de storytelling

Un matin glacé de février, j’ai rencontré celui qui allait influencer définitivement la suite de ma carrière. Il allait devenir mon guide.

Il s’appelle Didier. Nous nous sommes vus pour la première fois à Cluses, en février, au cœur de la vallée industrielle de la Haute-Savoie. Il était directeur de plusieurs concessions de voitures. Il cherchait un nouveau vendeur, suite à plusieurs départs dans son équipe.

J’oubliais mes notions de présentation dans un entretien ou de personal branding. Je me suis lâché. Je n’avais pas le choix. Je devais rapidement décrocher un travail, car ma situation économique devenait très tendue. Alors, j’oubliais les discours formatés. Ma sincérité, mon histoire authentique lui ont plu. Sans le savoir, j’utilisais déjà les techniques de storytelling. Didier m’a embauché.

Mais je doutais de ma capacité à réussir cette nouvelle mission. Après tout, je n’avais pas, ou très peu, été formé aux techniques de vente à l’école de Grenoble (un paradoxe, non ?). Je n’avais aucune expérience dans le commerce. Mais Didier, lui, avait un imposant background. Il m’a promis qu’il me formerait et qu’il me partagerait sa méthode. Il me fournirait un plan d’action. La vente est un art et Didier allait me l’apprendre.

Il a tenu sa promesse. Pendant un mois, j’ai pu me former et il m’a partagé ses stratégies de vente.

La vente est un art, et je l’ai appris grâce à mon guide

À la fin de ma formation, je ne me sentais quand même pas prêt. Mais Didier m’a quand même poussé dans le grand bain. Pour lui, la vente, ça s’apprend d’abord sur le terrain. Je doutais toujours (mon côté perfectionniste). Surtout, j’avais peur de ce qu’il adviendrait si j’échouais. Qu’allais-je devenir ? J’avais eu tant de mal à trouver un nouvel emploi. Comment j’allais faire pour faire bouillir la marmite ?

Mes nouveaux collègues parlaient de chiffres autour de la machine à café.

Je me souviens de mon premier jour. C’était pour le week-end de lancement du nouveau Renault Captur, à la mi-mars. Mes nouveaux collègues parlaient de chiffres autour de la machine à café. De taux de pénétration, d’objectifs marketing. Je restais en retrait, pas franchement rassuré. Et j’avais peur de paraître ridicule avec un discours hors sujet.

La vente est un art que j’ai appris grâce à mon guide.

Finalement, j’ai fait plusieurs ventes. J’ai eu le déclic. Ce métier de vendeur me plaisait.

J’ai alors passé quatre ans dans la vente de voitures, au sein de l’équipe de Didier. Il m’a toujours soutenu.

J’ai rencontré des collègues, des clients formidables.

J’ai énormément appris grâce à ce métier assez mal vu, très méconnu. Je sais désormais écouter, synthétiser, argumenter et conclure.

Finalement, je remercie le hasard de m’avoir détourné de mon ambition de travailler dans la communication. Je m’y serais beaucoup moins amusé que dans ce job de commercial.

Surtout, ce nouveau métier m’a procuré la force et l’expérience nécessaire pour créer mon entreprise, un rêve qui dormait en moi depuis très longtemps, et que je taisais jusque-là.

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Damien RICAUT, storyteller